mardi 16 octobre 2012

Mardi 16 octobre 2012

HOME   Critique

***
Home par Morrison

C'est l'histoire d'un ancien soldat de Corée, qui ne peut s'empêcher d'être agressif face à la mort qu'il a côtoyé, à son enfance difficile il se raccroche à la vie en étant obnubilé par la protection de sa jeune soeur. Il va rentré vers le Sud , dans un climat de ségrégation raciale, des années 50. Il va faire ce long voyage, et finalement cette quête sur soi, chercher un but à sa vie .

Je viens de terminer le livre et je vais être honnête, mes sentiments sont partagés.  J'ai éprouvé beaucoup de mal à entrer dans le livre, même si le style, l'écriture m'emportait par moment, il a été difficile de vraiment rentrer dans l'histoire.

C'est un énorme puzzle, où au départ, on reçoit des séries de pièces différentes, aucune n'a de point commun avec d'autre, mais aucune n'est laissée au hasard..  Petit à petit , de petits groupes se forment, s'assemblent mais toujours avec du mystère.

J'avoue n'être véritablement rentrée dans l'histoire qu'au 2/3,  je ne parvenais pas toujours à savoir de quoi, de qui on parlait, pourquoi ces infos, impossible de me fixer sur les personnages, sur l'histoire, pas de chronologie, des flashback; le personnage principal qui s'adresse régulièrement à l'auteur par le biais du caractère italique.... et soudain, miracle, j'étais dedans, plus moyen de quitter le livre, ce jusqu'au bout.  La magie a opéré, que de psychologie, une psychanalyse même , de mystère jusqu'à la dernière ligne.  Tout s'éclaire progressivement avec beaucoup de poésie, de justesse.  Un petit livre très dense qui au final est vraiment éblouissant, magnifique, cela valait la peine de s'accrocher c'est magistral.
       

"Le malheur ne s'annonce pas. C'est pour ça qu'il faut que tu restes éveillée, sinon il franchit ta porte, c'est tout."

"Ne compte que sur toi même. Tu es libre. Rien ni personne n'est obligé de te secourir à part toi. Sème dans ton propre jardin. Tu es jeune, tu es une femme, ce qui implique de sérieuses restrictions dans les 2 cas, mais tu es aussi une personne.  Ne laisse pas Lenore, ni un petit ami insignifiant, et sûrement pas un médecin démoniaque, décider qui tu es.  C'est ça l'esclavage.  Quelque part au fond de toi, il y a cette personne libre dont je te parle. Trouve la et laisse la faire du bien dans le monde;"

Aucun commentaire: