samedi 24 août 2013

NARCOPOLIS JEET THAYIL ** 4/10



Titre : Narcopolis
Auteur : Jeet Thayil
Éditeur : Editions de l’Olivier
Date de parution : 29/08/2013
ISBN-13 : 9782879298153


Ce livre est une plongée dans les bas-fonds 
de Mumbai (Bombay). Unité de lieu : la fumerie d’opium de Rashid. Unité de 
temps : le début des années 70. Personnage principal : Dimple («fossette»), 
un(e) jeune eunuque prostitué(e). Personnages secondaires : les voyous, les 
maquereaux, les dealers, les touristes et les junkies de toutes sortes qui 
fréquentent l’établissement. Et, bien sûr, le narrateur. Les années passent, 
c’est le temps des hippies, de l’héroïne et de la cocaïne. Le narrateur parvient à s’évader de cet univers délétère. Lorsqu’il reviendra, guéri de ses 
obsessions, ce sera pour constater mélancoliquement que tous ceux qu’il 
avait aimés ont disparu.
Narcopolis est le Last Exit to Brooklyn de l’Inde moderne. Avec ce roman 
prodigieux, Jeet Thayil s’inscrit dans la lignée des grands auteurs (Thomas 
de Quincey, Baudelaire, William Burroughs) qui ont donné aux «paradis 
artificiels» – mais ne s’agit-il pas plutôt, ici, de l’Enfer? – leurs lettres de 
noblesse littéraire. Il dépeint un monde inversé et promis à la destruction, 
sur lequel Sa Majesté l’opium règne sans partage. Parmi ses habitants, 
seuls quelques-uns seront sauvés.
Jeet Thayil est né en 1959 dans le Kerala. Il a vécu à Hong Kong, 
New York et Bombay et vit actuellement à New Delhi. Narcopolis, 
son premier roman, a figuré dans la dernière sélection du Man 
Booker Prize en 2012.

source Editions de l'Olivier


LES AVIS


«Narcopolis place d’emblée Jeet Thayil à hauteur de ses 

vénérables pairs Irvine Welsh, Roberto Bolaño et William 
Burroughs. Thayil, à l’instar de Salman Rushdie, inspirera 
peut-être une nouvelle école littéraire indienne.»
Vanity Fair
«Par la grâce de sa plume alerte et poétique, Jeet Thayil 
nous offre un sensationnel premier roman.»
Times
«On voudrait que cette exaltante rêverie d’opium 
ne s’arrête jamais.»
The Guardian
«Narcopolis se voile puis se dévoile comme par magie, 
pour nous révéler des personnages inoubliables. 
Une grande réussite.»
The Independent
«Une plongée à couper le souffle dans la sensuelle 
et délétère langueur de Bombay.»

Sunday Times

MA CHRONIQUE


Dans la sélection des livres de la rentrée en lice pour le prix du roman Fnac, celui-ci fut pour moi une mauvaise pioche.   Pourquoi ? je l'ignore, ce n'était peut-être pas le bon moment pour le lire, j'ai essayé, je me suis accrochée mais après un tiers du livre, je ne me sentais toujours pas dedans... Je lisais, mais cela me semblait vide, sans intérêt, pas moyen d'accrocher... C'est quoi au juste l'histoire, me demandais-je.


En fait, tout tourne autour d'une fumerie d'opium. Nous sommes dans les années 70 à Bombay et l'auteur nous dépeint une certaine réalité.  


Un livre sur l'addiction ; l'addiction à la drogue, à l'alcool, au sexe, au monde des transsexuels, des bordels...

Le livre se découpe en quatre parties, chacune évoquant l'histoire d'un personnage.

Le seul personnage attachant est Fossette qui fut castrée à l'âge de 8 ans. Cet eunuque devint prostituée et toxico.  Autour d'elle, dans le cadre d'une fumerie d'opium,  gravitent d'autres personnes dont le touchant Monsieur Lee un vieux chinois 


Voilà suis vraiment passée à côté pourtant la littérature et l'ambiance indienne sont en général mon terrain de prédilection.


4/10


Une jolie phrase :  


L'oubli était un don, un talent à entretenir










Aucun commentaire: